Le rôle des pansements
Brûlure, écorchure, coupure, de façon naturelle, le corps met en route un phénomène de cicatrisation physiologique chaque fois que la peau est abîmée. Toutefois, parce qu’un organisme est fragilisé, que la lésion est trop sévère ou engendre un risque, il est nécessaire d’optimiser les conditions de la cicatrisation. C’est le rôle du pansement : empêcher l’évolution pathologique en créant localement un terrain favorable. Il isole la zone atteinte des agressions extérieures et agit tantôt en absorbant les exsudats, tantôt en relarguant des actifs.
Soins et pansements doivent être adaptés, sous peine d’être contre-productifs. Il est impératif en effet de savoir combien de temps garder un pansement sur une plaie aigüe, chronique, combien de temps garder pansement après une opération, comment décoller un pansement sans entraver la guérison ou encore s’il faut mettre un pansement sur une brûlure. En un mot, l’ensemble des bonnes mesures à prendre.
Ce qu’il faut savoir à propos de la cicatrisation
La cicatrisation physiologique, mise en œuvre spontanément par le corps, prend quelquefois une allure surprenante voire impressionnante. Elle comporte des étapes normales, à surveiller pour vérifier que tout est en ordre, mais sans inquiétude inutile.
La formation d’un caillot de sang : il a une fonction protectrice.
Les berges de la plaie qui deviennent rouges et chaudes : c’est la phase inflammatoire de la cicatrisation, anti-infectieuse. Si elle reste proportionnée, elle est tout à fait acceptable. Apprenez comment protéger un pansement de l’eau, car la macération est à proscrire.
La plaie se referme partiellement, le fond bourgeonne : cette étape signe une reconstruction bien amorcée. Elle ira jusqu’à la rémission totale. Consultez un professionnel de santé pour savoir combien de temps garder un pansement sur la plaie.
Quel pansement pour quelle plaie : le point par catégorie
Bien connaître quel pansement convient pour quelle plaie est un facteur décisif pour une cicatrisation optimisée.
Les plaies simples
Elles correspondent aux lésions peu profondes, peu étendues, non situées dans une région à risque. Dans la vie quotidienne, brûlure superficielle, coupure, égratignure, échardes sont banales. Elles se traitent à domicile, en commençant systématiquement par se laver soigneusement les mains.
Nettoyez délicatement la zone concernée avec de l’eau ou du sérum physiologique. Retirez les impuretés. N’utilisez pas d’eau froide (la vasoconstriction ralentit la cicatrisation), sauf pour stopper la progression d’une brûlure.
Désinfectez la blessure en partant toujours du centre vers l’extérieur.
Selon la surface et l’emplacement de la plaie, vous utiliserez ensuite un pansement prédécoupé ou un pansement à découper pour protéger et maintenir la peau suffisamment humide.
À savoir : ne couvrez pas une blessure faite en jardinant ou en bricolant, favorisez l’écoulement de sang, rincez-la, désinfectez et vérifiez votre vaccination anti-tétanos. Faut-il mettre un pansement sur une brûlure ? Oui, pour cicatriser, elle ne doit pas être laissée à l’air libre, mais sélectionnez un pansement gras.
Les plaies chirurgicales
Pose d’une voie veineuse, appendicectomie, exérèse d’un grain de beauté créent une rupture cutanée. C’est le pansement film stérile constitué d’un support non tissé et d’une compresse centrale qui est privilégié pour assurer le rôle protecteur postopératoire. Comme il adhère sur ses quatre côtés, il offre une couverture parfaite.
Suivez les recommandations du chirurgien pour savoir combien de temps garder un pansement sur des points ou alors combien de temps vous devrez garder votre pansement après un vaccin. Pour ne plus vous demander comment décoller un pansement sans tirer sur les sutures, les agrafes ou la peau, LD Médical vous propose des antiadhésifs très efficaces.
Les plaies non chirurgicales aigües
Aussi banales que nombreuses, elles appellent une vigilance particulière doublée de réflexes préventifs. Il peut s’agir du résultat d’une brûlure, d’un enfant qui souffre d’une dermabrasion après une chute, d’engelures en hiver, d’une crevasse formée en allaitant. L’érosion cutanée peut aussi révéler un état inflammatoire sous-jacent ou une infection locale qui abîme la partie superficielle de l’épiderme.
Quel pansement pour quelle plaie ? Le dispositif diffère selon le type d’atteinte :
Sur une plaie sèche, appliquez un pansement avec de l’hydrogel pour l’effet hydratant et apaisant.
Sur une plaie suintante, le pansement hydrofibre absorbe les exsudats.
Le pansement technique américain, ultra absorbant et étanche à l’extérieur, est adapté en cas de forte exsudation ou de saignement.
Faut-il mettre un pansement sur une brûlure ? Combien de temps garder un pansement sur une plaie bourgeonnante ? Combien de temps garder un pansement compressif ? Ce sont autant de questions à poser à un professionnel de santé.
Les plaies chroniques (au bout de 6 semaines)
Elles apparaissent sur des terrains fragilisés et revêtent une très forte probabilité d’infection. Elles font l’objet d’une surveillance médicale étroite et d’une technique de soin spécifique, sophistiquée. C’est le cas notamment avec les escarres, les ulcérations, les lésions cancéreuses, l’abcès de jambe d’un diabétique, une lacération par morsure. Quel pansement pour quelle plaie ?
Lorsque la meurtrissure est fibrineuse, le pansement alginate ou la compresse hydrodétersive cumulent le pouvoir d’absorption et les propriétés hémostatiques.
Sur une plaie nécrotique, les hydrogels ramollissent les tissus morts avant leur curetage.
Les hydrocellulaires, indiqués pour les plaies aigües comme chroniques, pompent sans dessécher, tout en relarguant des principes actifs qui stimulent la cicatrisation. Ils sont adaptés sur une lésion en phase bourgeonnante ou en cours d’épidermisation.
Pour les plaies infectées, ciblez le pansement à l’argent, le tulle imprégné de sulfadiazine argentique, ou le polyacrylate imbibé de solution de Ringer.
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